Jacques Lanarès a résumé ainsi plusieurs pistes d’action :
Qu’est-il possible de faire pour que les étudiant-e-s accordent plus de valeur à un enseignement ou aspect/partie d’un enseignement ?
* « Contextualiser », c’est-à-dire partir d’une anecdote, d’un vécu possible des étudiant-e-s (même hypothétique), d’une résolution de problème, de quiz, tests, etc. pour que les étudiant-e-s se sentent concerné-e-s par ce qui va être abordé.
* Partir de questions heuristiques. Les étudiant-e-s perçoivent mieux l’intérêt s’ils/elles voient que les thèmes traités répondent à des questions qu’ils/elles se posent ou dont ils/elles doivent connaître les réponses (on peut donc aussi partir d’une question d’examen par exemple).
* Clarté sur l’aboutissement de l’enseignement et les bénéfices possibles.
* Valoriser les résultats des étudiant-e-s.
* Montrer la pertinence du cours dans le cursus ou par rapport aux besoins professionnels et personnels des étudiant-e-s.
* Permettre aux étudiant-e-s de faire des choix, de travailler en groupe, s’assurer que ce qui est à faire est réaliste, donner du feedback , favoriser une utilisation rapide du contenu proposé (pour répondre aux besoins d’autonomie, d’appartenance et de compétence).
* Varier les modalités de formation (méthodes, modes de présentation, etc.) pour permettre aux personnes ayant des styles cognitifs différents de se sentir « chez eux » au moins à certains moments.
* Demander aux étudiant-e-s de formuler leurs attentes.
* Introduire une dimension de compétition ou de coopération.
* Stimuler la curiosité.
* Être motivé-e soi-même (dans les questionnaires d’évaluation de l’enseignement, les étudiant-e-s disent que c’est contagieux!).
Qu’est il possible de faire pour que les étudiant-e-s augmentent leur sentiment de compétence ?
* Faire les liens avec le connu (expériences, autres contenus déjà abordés, métaphores, etc).
* Faire schématiser, résumer (leur permet de réaliser qu’ils/elles ont compris, retenu l’essentiel).
* Permettre d’appliquer.
* Doser la quantité d’informations nouvelles (fractionner, reformuler, faire des redondances).
* Faire prendre conscience des stratégies utilisées (les étudiant-e-s ne sont pas toujours conscient-e-s de leurs compétences ou de celles qu’il faut exercer pour réussir une tâche).
* Inciter/aider les étudiant-e-s à analyser leurs réussites et échecs (ce qui marche, ce qui ne marche pas).
mercredi 30 juin 2010
Motiver les étudiant-e-s ?
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