mercredi 30 juin 2010

Motiver les étudiant-e-s ?

Jacques Lanarès a résumé ainsi plusieurs pistes d’action :

Qu’est-il possible de faire pour que les étudiant-e-s accordent plus de valeur à un enseignement ou aspect/partie d’un enseignement ?

* « Contextualiser », c’est-à-dire partir d’une anecdote, d’un vécu possible des étudiant-e-s (même hypothétique), d’une résolution de problème, de quiz, tests, etc. pour que les étudiant-e-s se sentent concerné-e-s par ce qui va être abordé.
* Partir de questions heuristiques. Les étudiant-e-s perçoivent mieux l’intérêt s’ils/elles voient que les thèmes traités répondent à des questions qu’ils/elles se posent ou dont ils/elles doivent connaître les réponses (on peut donc aussi partir d’une question d’examen par exemple).
* Clarté sur l’aboutissement de l’enseignement et les bénéfices possibles.
* Valoriser les résultats des étudiant-e-s.
* Montrer la pertinence du cours dans le cursus ou par rapport aux besoins professionnels et personnels des étudiant-e-s.
* Permettre aux étudiant-e-s de faire des choix, de travailler en groupe, s’assurer que ce qui est à faire est réaliste, donner du feedback , favoriser une utilisation rapide du contenu proposé (pour répondre aux besoins d’autonomie, d’appartenance et de compétence).
* Varier les modalités de formation (méthodes, modes de présentation, etc.) pour permettre aux personnes ayant des styles cognitifs différents de se sentir « chez eux » au moins à certains moments.
* Demander aux étudiant-e-s de formuler leurs attentes.
* Introduire une dimension de compétition ou de coopération.
* Stimuler la curiosité.
* Être motivé-e soi-même (dans les questionnaires d’évaluation de l’enseignement, les étudiant-e-s disent que c’est contagieux!).

Qu’est il possible de faire pour que les étudiant-e-s augmentent leur sentiment de compétence ?

* Faire les liens avec le connu (expériences, autres contenus déjà abordés, métaphores, etc).
* Faire schématiser, résumer (leur permet de réaliser qu’ils/elles ont compris, retenu l’essentiel).
* Permettre d’appliquer.
* Doser la quantité d’informations nouvelles (fractionner, reformuler, faire des redondances).
* Faire prendre conscience des stratégies utilisées (les étudiant-e-s ne sont pas toujours conscient-e-s de leurs compétences ou de celles qu’il faut exercer pour réussir une tâche).
* Inciter/aider les étudiant-e-s à analyser leurs réussites et échecs (ce qui marche, ce qui ne marche pas).

en référence à : http://pedagogieuniversitaire.wordpress.com/2010/06/27/motiver-les-etudiant-e-s/ (afficher sur Google Sidewiki)

samedi 26 juin 2010

A propos des Apprentissages Essentiels

Proposition One:
Learning is a Process of Adaptation.
We seek to make meaning from the world around us (including other people within it), in order to take meaningful action to improve “our fit” within it. Learning thus combines ‘making meaning’ with ‘taking action’ as a process of individual and social adaptation.

Proposition Two:
Learning is a Process of Transformation.
The meaningful actions that we take (both as individuals and collectively) can result in transformations to (a) the bio-physical world, (b) the socio-cultural world, (c) ourselves, and/or (d) relationships that exist between all or any of the above. Change is thus our motivation for learning.

Proposition Three:
Learning is a Multi-dimensional Process.
It is useful to think about different (a) ‘pillars of learning’ (Delors), (b) ways or modes of learning (Reason/Bawden/Belenky), (c) motivations for learning (Habermas) (d) levels of learning (Kitchener), and (e) ‘essential learnings’ (SACSA).

Proposition Four:
Learning is a Process that has to be Learned.
As humans we have the remarkable to capacity to be able to ‘meta learn’: that is to learn how to learn. Indeed it might be argued that meta-learning is THE essential learning – the very essence of human-ness.

Proposition Five:
Learning is a 3R Process.
Learning is (a) reflective, (b) recurrent, and (c) recursive.


Pillars of Learning
* Learning to Know
* Learning to Do
* Learning to Live Together
* Learning to Be

Modes of Learning
* Propositional Learning (to know from being told)
* Practical Learning (to know from being shown what to do)
* Experiential Learning (to know through the process of being)
* Inspirational Learning (to know from ‘innate’ insight)

Motivations for Learning
* To manage the natural world
* To deal with social situations
* To emancipate those who are disempowered

Levels of Learning
* Learning 1 = cognition : Processing the ‘matter to hand’
* Learning 2 = meta-cognition : Processing the manner by which the matter to hand is processed
* Level 3 = epistemic-cognition : Processing the epistemological assumptions that influence both meta-cognition and cognition.

Essential Learnings
* Futures
* Identity
* Interdependence
* Thinking
* Communication

en référence à : http://www.learningtolearn.sa.edu.au/Colleagues/files/links/3C2_A1_inc_cog.pdf (afficher sur Google Sidewiki)

La notion de représentation en pédagogie : S’il te plaît… dessine-moi un mouton !

L’apprenant doit pouvoir percevoir l’information et se la représenter pour être en mesure de comprendre et de cette façon pouvoir la transférer dans ses pratiques de travail. J’ai identifié trois formes de représentation pour que l’apprenant puisse comprendre.

La première forme est la représentation conceptuelle, celle qui permet de comprendre le sens du langage utilisé. Les photos, les schémas, les dessins, les objets et les symboles sont des exemples de ce que l’on peut utiliser pour représenter des concepts.
La deuxième forme est la représentation structurelle, celle qui permet d’organiser l’information. La carte conceptuelle est un bon exemple de ce type de représentation.
Finalement, la troisième forme de représentation étant la représentation fonctionnelle, celle qui permet de présenter le fonctionnement d’un processus, d’une méthode, d’une technique ou d’une pratique de travail. Un mode d’emploi et des instructions sont de bons exemples de ce type de représentation.

Ces trois types de représentations permettent à l’apprenant, lors de ses apprentissages, d’être en mesure de comprendre ce dont l’enseignant parle, d’organiser les informations qu’il présente et d’établir comment celui-ci propose la façon de faire le travail. Ces trois éléments sont essentiels pour que l’apprenant puisse manifester sa compétence professionnelle. Nous pourrions résumer toutes ces représentations par trois questions simples : « Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que ça fait ? Comment ça marche ? »

« La réussite d’un dispositif d’apprentissage dépend notamment de l’alchimie qui se fera ou pas entre les représentations de tous les acteurs (élèves et professeur) à propos de trois choses :

* l’objet d’apprentissage ;
* eux-mêmes en tant qu’acteurs (apprenant ou enseignant) ;
* l’apprentissage en tant que tel. »

en référence à : http://didapro.wordpress.com/2010/06/24/s%e2%80%99il-te-plait-dessine-moi-un-mouton/ (afficher sur Google Sidewiki)

vendredi 25 juin 2010

Intercompréhensions et apprentissages dans un cours de français écrit pour adultes

La psychologie ergonomique distingue la tâche de l’activité. En s’appuyant sur Leplat et Hoc (1983), Clot, Faïta, Fernandez & Scheller (2000, p. 2) affirment que « la tâche relève de la prescription, elle est ce qui doit être fait. À l’opposé, l’activité est ce qui se fait. ».

En référence à Rabardel (2005), Pastré distingue l’activité productive, où l’homme transforme le réel, de l’activité constructive, où c’est lui-même que l’homme transforme, tout en affirmant que « ces deux formes constituent un couple insécable » (p.54). Alors que la forme constructive est le véritable but de l’action dans les activités « scolaires » (au sens large du terme), c’est la forme productive qui prime dans les activités professionnelles.

La manière dont les deux interlocuteurs mènent la coactivité a un impact sur la zone de compréhension.
Lorsque la coactivité est menée de manière divisée (généralement lorsque l’enseignante s’occupe de diagnostiquer une erreur et que l’apprenant s’occupe de la modifier), ils considèrent qu’ils se comprennent et leurs significations n’ont pas besoin de se confronter pour rendre la coopération possible.
En d’autres mots, lorsqu’il s’agit de réaliser la tâche de manière « efficace », une certaine routine s’installe où chacun participe à la réalisation en fonction de ce qu’il fait le mieux.
Cette routine nécessite du coup un travail moindre sur la coconstruction du sens.

Notons également que lorsque l’enseignante reconstruit dans son discours adressé à l’apprenant sa propre démarche, celui-ci se rend facilement compte de ses erreurs. Cette méthode semble particulièrement utile pour amener l’apprenant à adopter une posture réflexive par rapport à ses propres démarches.

en référence à : http://tfe.revues.org/index1139.html#tocto1n4 (afficher sur Google Sidewiki)

mercredi 23 juin 2010

La Polarisation de Groupe

Le terme de "polarisation de groupe" rend compte du fait que la plupart du temps, après discussion, les gens s'accordent sur des positions davantage extrêmes que la moyenne des positions avant la discussion.
Une première explication suggère que ce phénomène est dû à des questions de normes groupales : nous cherchons tous à être bien perçus au sein du groupe, ce qui nous conduit à prendre en compte l'avis des autres membres et à nous y conformer. Une fois la norme du groupe dégagé, chacun va chercher à l'incarner le mieux possible, d'où un glissement vers les extrêmes.
Une deuxième explication s'appuie davantage sur les problèmes d'influence informationnelle. Lorsque les gens sont réunis en groupe pour discuter, il y a de grandes chances pour que des arguments inconnus pour certains soient évoqués. Il appartient alors à chacun d'incorporer ces arguments à sa propre base de connaissance. Dans la mesure où tous ces arguments vont aller vers le même pôle au sein du groupe, il est normal qu'un glissement s'opère.

en référence à : http://psychobranche.free.fr/matiere/polarisation.html (afficher sur Google Sidewiki)

lundi 21 juin 2010

La pédagogie par l'échec

A la base de toute réussite il y a 3 facteurs clés:

-Le travail;

-Un soupçon de chance (qui n’arrive jamais, et je dis bien JAMAIS sans le facteur précédent);

-Une analyse des échecs des prédécesseurs/concurrents/projets comparables ou existants.

En effet, il est beaucoup plus simple ( et fiable) d’analyser ce qui n’a PAS marché.

C’est pourquoi je vous invite à consulter ici 13 études de produits ou concepts (en Anglais) qui n’ont PAS été des succès.

en référence à : http://labadens.fr/blog/2010/06/18/la-pedagogie-par-lechec/ (afficher sur Google Sidewiki)

dimanche 13 juin 2010

La situation d'apprentissage en présence et à distance

Pour que les apprenants tirent profit des situations d'apprentissage proposées, il est sans doute souhaitable que l'enseignant les conçoive, les organise et les formule de manière ouverte pour qu'elles prêtent à discussion et qu'elles induisent recherches et controverses.

en référence à : http://pairsanciens-pairsnouveaux.blogspot.com/2010/06/la-situation-dapprentissage-en-presence.html (afficher sur Google Sidewiki)

Web 2.0 dans nos classes à prendre ou à laisser??!

En effet, ce nouvel aspect du World Wide Web offre plusieurs possibilités intéressantes pour motiver et engager les jeunes, mais aussi pour leur enseigner selon leurs besoins.

Le fait de pouvoir utiliser des applications variées, en ligne et gratuites facilitent la vie de tout le monde.

Le web 2.0 permet d’être davantage participatif, il pousse les gens à créer du contenu, à débattre et à donner son opinion et aide les utilisateurs à cibler l’information qui les intéresse avec les fils RSS par exemple.

Il est souhaitable que les jeunes deviennent des créateurs de contenu en plus grand nombre. Ceux-ci doivent être placés au centre de leur réussite, ils doivent se sentir concernés par l’école et, à mon avis, Internet contribue à cela.

Les jeunes ont donc l’occasion de lire plusieurs explications sur les notions afin de peaufiner les explications de l’enseignant(e) qui peuvent paraître incomplètes pour certains élèves. En bref, créer du contenu, consulter plusieurs sources d’informations et discuter par le biais de blogues ou de wikis permet aux jeunes de mieux comprendre et assimiler la matière.

Encouragé à “réfléchir” ainsi dans l’espace public, l’apprenant s’expose, certes, mais tire profit de la réaction des autres pour construire ses apprentissages.

Avec ces technologies, l’élève a l’occasion d’être un véritable acteur dans ses cours et non plus un simple spectateur.

Le nouveau web auquel nous sommes confrontés est surtout relationnel.

en référence à : http://pedagotic.uqac.ca/?post/2010/06/12/Web-2.0-dans-nos-classes-%C3%A0-prendre-ou-%C3%A0-laisser%21 (afficher sur Google Sidewiki)

samedi 12 juin 2010

Le métalivre : le livre que nous reconstruisons

“Il n’y a pas de lecture sans écriture, le web le fait encore plus resurgir, mais je pense que ça toujours été ça. Il n’y a pas de lecture sans appropriation et l’appropriation passe souvent par l’écriture. Il n’y a pas de lecture sans compréhension, sans qu’on fasse quelque chose des mots de l’autre, la manière dont on les pense, la manière dont on se les approprie. La lecture déclenche l’écriture, que ce soit de choses juste pour comprendre ce qu’on a lu, que ce soit pour aller plus loin, faire soi-même de la littérature, mais pour moi il n’y a pas de lecture sans écriture, les deux vont vraiment ensemble.”

en référence à : http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2010/06/12/le-metalivre-le-livre-que-nous-reconstruisons/# (afficher sur Google Sidewiki)

vendredi 11 juin 2010

Comment les étudiant-e-s qui réussissent apprennent-ils ?

Dans la discussion de sa recherche, McMillan insiste sur l’importance pour les enseignant-e-s de rendre explicites dans leur cours les idées maîtresses et la table des matières. Cela aide les étudiant-e-s à structurer leurs notes et à élaborer des stratégies d’étude efficaces. Elle suggère aussi de faire davantage parler les étudiant-e-s en classe (avec l’enseignant-e pour poser des questions) mais aussi en dehors de la classe (entre étudiant-e-s pour s’entraîner à s’approprier la matière du cours et à échanger leurs stratégies d’étude). McMillan explique aussi que dans un cours universitaire, il n’est pas très difficile d’aider les étudiant-e-s à développer des stratégies cognitives et métacognitives d’apprentissage. Par contre, il n’est pas évident d’agir directement sur la motivation. Cependant, en élaborant des tâches variées, en proposant aux étudiant-e-s de travailler en groupe ou en organisant des discussions en classe, il est possible de rendre l’environnement d’apprentissage motivant.

en référence à : http://pedagogieuniversitaire.wordpress.com/2010/06/11/comment-les-etudiant-e-s-qui-reussissent-apprennent/ (afficher sur Google Sidewiki)

mardi 8 juin 2010

L’open source est un jeu de Lego ?

Dans l’open source la conception des systèmes est acentrée sans coordination globale. C’est ce qui impose de fait l’usage des formats et protocoles ouverts qui sont le vrai ciment de ces applications.

Pensons aussi à tous les services web vedette de l’internet, les Google Apps, Twitter, Facebook, Youtube, etc… ils sont tous basés sur des briques open sources parfois communes.

en référence à : http://philippe.scoffoni.net/open-source-jeu-de-lego/ (afficher sur Google Sidewiki)
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